Tout d'abord, je ne comprends pas qu'il y ait autant d'avortements au niveau légal aujourd'hui, avec autant de moyens préventifs !!!!
Je pense qu'il est urgent d'arrêter les avortements, sauf dans des cas bien précis de viol, de problèmes de santé graves, de dangers de santé pour la mère.
Avec tous les moyens de contraceptions dont l'humanité dispose, je pense que c'est vraiment très grave ce qu'il se passe sur terre !!!!
Je suis une femme et j'ai des enfants, il serait à mon avis beaucoup plus sain de promouvoir les moyens de contraceptions qui coûtent quand même moins cher, que l'avortement.
Et psychologiquement, nous préserve sainement de faire ce genre de choix.
Etat actuel et conséquences au niveau mondial !!!
Une grossesse sur cinq, dans le monde, se termine par un avortement et près de la moitié des avortements sont pratiqués dans des conditions dangereuses, selon une étude publiée samedi dans la revue médicale The Lancet. Donc, des millions d'avortements chaque année de par le monde, il est urgent de réagir, mais pas en légalisant l'avortement !!! Mais en intensifiant les moyens de contraception !!! Bien sûr, je devrais d'emblée dire que les moyens de contraception sont certainement critiquables d'un point de vue spirituel, mais face à ce fléau, je pense qu'il vaut mieux un moindre mal !!!
Le nombre de grossesses (incluant naissances vivantes, fausses-couches, morts-nés, interruptions volontaires) est estimé en 2003 à 205 millions, dont 20% se sont terminées par une interruption volontaire de grossesse. En Europe de l'Est, près de la moitié des grossesses ont fini par un avortement.
Le taux d'avortements au niveau mondial a diminué de 17% entre 1995 (46 millions) et 2003 (42 millions), selon des estimations basées sur des données nationales officielles et des études. Sur 1.000 femmes âgées de 15 à 44 ans, 29 ont eu un avortement en 2003, contre 35 en 1995. L'Europe de l'Ouest a le taux d'avortements le plus bas en 2003 (12 pour mille).
Sur la même période, les avortements pratiqués dans de mauvaises conditions n'ont pas diminué (48%). Ils ont lieu pour la plupart dans des pays en développement (97%).
Les avortements dangereux - pratiqués par des personnes qui n'ont pas la compétence nécessaire et/ou dans des conditions sanitaires insuffisantes - sont "une cause majeure" de la mortalité maternelle, notent les auteurs de l'étude, Gilda Sedgh (Guttmacher Institute, New York) et Iqbal Shah (OMS).
La diminution du taux d'avortements a été plus importante dans les pays développés que dans les pays en développement. Dans les pays développés, la baisse la plus notable concerne l'Europe de l'Est (44 avortements pour mille en 2003 contre 90 pour mille en 1995). "La réduction du taux d'avortement coïncide avec une augmentation importante de l'utilisation de la contraception", souligne l'étude.
Dans les pays en développement, le nombre total d'avortements a peu diminué (35 millions contre 35,5 million), en raison de l'accroissement de la population.
Dans les pays développés, la plupart des avortements sont réalisés dans des conditions de sécurité satisfaisantes (92%), alors que dans les pays en développement, plus de la moitié (55%) sont pratiqués dans des conditions dangereuses.
En Afrique, où l'avortement est très limité par la loi dans la plupart des pays, on compte 650 décès pour 100.000 avortements, contre 10 décès pour 100.000 dans les pays développés.
L'étude note que des avortements non médicalisés sont encore pratiqués dans des pays où l'avortement est légal, en raison d'un manque d'information ou d'un accès limité aux services médicaux.
"Prévenir l'avortement dangereux est un objectif de santé publique impératif", concluent les auteurs.