Créer un site internet

Théories de l'Evolution ! ! Suite 3 !!

 

15 Réponses au non-sens créationniste

Article traduit de l’anglais, de John Rennie, paru dans le Scientific American Magazine du 18 juin 2002 . Lien vers l’article original. NdT : Note du Traducteur, petite précision ou recontextualisation.

Les opposants de l’évolution veulent faire une place au créationnisme en décrédibilisant les vraies sciences, mais leurs arguments ne tiennent pas la route.

Quand Charles Darwin introduisit la théorie de l’évolution au travers de la sélection naturelle voilà 143 ans (149 ans aujourd’hui, NdT), l’ensemble des scientifiques n’était pas convaincu mais les preuves massives dans les domaines de la paléontologie, de la génétique, de la zoologie, de la biologie moléculaire, etc. ont peu à peu établi la théorie de l’évolution au-delà de tout doute raisonnable. Aujourd’hui, la bataille a été gagnée dans tous les domaines, excepté dans l’imagination collective.

De manière préoccupante, au XXIe siècle, dans le pays le plus scientifiquement avancé que le monde aie jamais connu (Les Etats-Unis, NdT), les créationnistes parviennent toujours à convaincre des politiciens, des juges et d’autres citoyens, que l’évolution est une théorie fantaisiste et mal appuyée par les faits. Les créationnistes font pressions afin que des idées telles que l’intelligent design (le dessein intelligent, NdT) soient enseignées comme alternatives aux théories de l’évolution dans les cours de science. Alors que cet article est sous presse (article publié en Juin 2002, NdT), Le conseil de l’éducation de l’Ohio est en pourparlers pour l’adoption d’une telle mesure. Quelques antiévolutionnistes comme Philip E. Johnson, un professeur de droit à l’Université de Berkeley en Californie, et auteur de Darwin on Trial, admettent ouvertement que l’intelligent design est soutenu par ses partisans, pour servir de pied de biche et ainsi rouvrir le débat quant à l’enseignement des théories créationnistes en classe [1]. Assiégés, les enseignants (entres autres) se retrouveront de plus en plus à devoir défendre l’évolution et à argumenter contre le créationnisme. Les arguments créationnistes reposent sur une mécompréhension des théories évolutives ou fondés sur des malentendus (quant ce ne sont pas des détournements purs et simples), mais le nombre et la diversité de leurs objections peut dérouter, et même des personnes bien informées.

Pour aider à y répondre à ces objections, la liste suivante réfute certains des arguments “scientifiques” les plus courants contre l’évolution. Il dirigera aussi les lecteurs vers d’autres sources pour des renseignements plus fournis et explique également pourquoi le créationnisme n’a pas sa place dans les salles de classe.

1. L’évolution n’est qu’une théorie. Ce n’est pas un fait ou une loi scientifique.

Beaucoup de personnes ont appris sur les bancs d’école qu’une théorie se situait à mi-chemin entre l’hypothèse et la loi dans un gradient d’incertitude croissante. Cependant, l’usage scientifique du mot théorie est différent. Selon la National Academy of Sciences, une théorie scientifique est « une explication bien appuyée d’un aspect de la nature qui intègre faits, lois, inférences et hypothèses testées ». Ce n’est donc pas la quantité d’études qui change une théorie en loi, une loi étant plutôt une description généralisée de la nature. Quand les scientifiques parlent de la théorie de l’évolution ou de la théorie de la relativité, ce faisant, ils n’expriment donc pas pour autant de réserve à leurs sujets.

De plus, quand on parle de la théorie de l’évolution, signifiant l’idée de la descendance avec modification, on pourrait aussi parler de l’évolution comme d’un fait. La National Academy of Sciences définit un fait comme « une observation qui a été confirmée à maintes reprises et peut, opérationnellement (à des fins pratiques) être considérée comme vraie ». Les archives fossiles, entres autres preuves, témoignent de l’évolution des organismes au cours du temps. Bien que personne n’observe de visu ces transformations, les preuves indirectes en sont néanmoins claires, sans ambiguïté et concordantes.

Par exemple, les physiciens ne peuvent pas voir directement les particules atomiques ou subatomiques, mais peuvent les observer indirectement en étudiant leurs traces dans des chambres à brouillard (cloud chamber, détecteurs de particules, NdT). L’absence de preuve visuelle n’en rend pas pour autant les conclusions des physiciens moins certaines.

2. La sélection naturelle est basée sur un raisonnement circulaire : les plus adaptés sont ceux qui survivent, et ceux qui survivent sont donc les plus adaptés.

« La survie du plus fort » (Survival of the fittest, NdT) est une expression langagière concernant la sélection naturelle, mais une description technique plus précise parle de taux différentiels de survie et de reproduction. Ainsi, personne ne parle d’espèce adaptée ou mal adaptée, mais plutôt au sein de ces espèces de la descendance que peut avoir un individu dans un environnement donné. Déposez une paire de pinsons reproducteurs rapides à petit bec, et un autre couple de pinsons reproducteurs lents et à large bec sur une île aux ressources abondantes en l’occurrence de très nombreuses graines. En quelques générations, les pinsons à reproduction rapide peuvent prendre numériquement l’avantage, et en contrôlant les ressources évincer les pinsons aux plus grands becs. Cependant, si les pinsons aux grands becs peuvent plus facilement écraser les semences, l’avantage peut contrebalancer leur plus long cycle reproductif. Dans une étude sur les pinsons des Iles Galápagos [2,3], Peter R. Grant de l’Université de Princeton a observé ces types de déplacements de population à l’état sauvage.

L’essentiel à retenir est que la valeur adaptative peut être définie sans référence à la survie : les becs les plus larges sont mieux adaptés pour casser les graines, indépendamment du fait qu’il participe à la survie des pinsons dans ce cas particuliers (le raisonnement circulaire proposé pour l’énoncé du point 2. témoigne donc plus d’une mécompréhension ou d’un raccourci volontaire que ce que la réponse que les évolutionnistes formulent n’est tautologique, NdT).

3. L’évolution n’est pas scientifique parce qu’elle n’est ni testable ni falsifiable. Elle propose des explications à des évènements qui n’ont pas été observés et qui ne peuvent pas être reproduits.

Ce résumé bâclé ne tient pas compte des distinctions importantes qui divisent le terrain de l’évolution en au moins deux grands domaines : microévolution et macroévolution. La microévolution a pour objet les changements au sein des espèces au cours du temps ; changements pouvant être préludes à la spéciation, c’est-à-dire à l’origine de nouvelles espèces. La macroévolution elle, étudie les changements des niveaux taxonomiques supérieurs à celui de l’espèce (familles, ordres, embranchements, etc., NdT). Le matériel d’étude de la macroévolution provient souvent des archives fossiles ou de la comparaison des séquences d’ADN utilisés pour reconstruire l’histoire évolutive reliant entre eux les différents organismes (contemporains ou éteints, NdT).

De nos jours, la plupart des créationnistes reconnaissent que la microévolution a été confirmée par l’expérimentation en laboratoire (études cellulaires, évolution expérimentale de plantes ou de drosophiles par exemple) et sur le terrain (comme l’étude de Grant, citée plus haut). La sélection naturelle et d’autres mécanismes, comme des réarrangements chromosomiques, l’association symbiotique et l’hybridation peuvent conduire à des changements profonds dans les populations.

La macroévolution est une science de nature historique, qui conduit à inférer à partir de fossiles et de l’ADN plutôt que de l’observation directe. Pourtant, dans les sciences « historiques » (qui comprennent entres autres l’astronomie, la géologie et l’archéologie, et la biologie de l’évolution), les hypothèses peuvent néanmoins être testées en vérifiant si elles s’accordent avec les preuves matérielles et si elles conduisent à des prédictions sur les découvertes futures. Par exemple, l’évolution prédit qu’entre les premiers ancêtres connus de l’homme (environ cinq millions d’années) et l’apparition de l’homme anatomiquement moderne (environ 100.000 ans), on puisse trouver une succession d’hominidés aux caractéristiques progressivement moins simiennes, ce qui est d’ailleurs le témoignage des archives fossiles). En revanche, on ne doit pas s’attendre, et ce n’est pas le cas, à trouver des fossiles humains dans des strates du jurassique (il y a 144 millions d’années). La biologie de l’évolution établit des prédictions bien plus fines et précises que cela et ses chercheurs les testent quotidiennement.

L’évolution pourrait être démentie par d’autres moyens…si l’on pouvait montrer la génération spontanée d’une seule forme de vie à partir de matière inerte, alors des organismes, des archives fossiles pourraient être attribués à cette génération spontanée. De même, si des extraterrestres ultra évolués revenaient sur terre réclamer la paternité de la vie ou d’espèces particulières, alors l’universalité de l’évolution serait remise en doute. Or, que ce soit pour la génération spontanée ou pour les extraterrestres, aucun fragment de preuve ne va à l’encontre de l’évolution (ironie mal traduite… :), NdT).

Il convient de noter que l’idée de la falsifiabilité comme caractère définissant l’activité scientifique est née avec le philosophe Karl Popper, dans les années 1930 (falsifiabilité ou réfutabilité ; une proposition qui ne pourrait être réfutable expérimentalement ne peut pas être considérée comme scientifique, NdT). Plus de précisions sur ses dernières réflexions ont élargi l’interprétation étroite de son principe, c’est précisément parce qu’il aurait éliminé un trop grand nombre d’activités scientifiques clairement rigoureuses dans leur fonctionnement.

4. De plus en plus de scientifiques doutent de la véracité de l’évolution.

Aucun élément ne donne à penser que l’évolution soit en perte « d’adhérents ». Prenez n’importe quelle revue biologique à comité de relecture et vous trouverez des articles soutenant et prolongeant les théories évolutives et embrassant pleinement l’évolution comme concept fondamental.

Inversement, les publications scientifiques sérieuses les contestant sont inexistantes. Au milieu des années 1990, George W. Gilchrist, de l’Université de Washington a cherché dans des milliers de revues des articles traitant d’intelligent design ou de créationnisme. Parmi ces centaines de milliers de rapports scientifiques, il n’en a trouvé aucun. Au cours des deux dernières années (2001-2002, NdT), les enquêtes effectuées indépendamment par Barbara Forrest de l’Université de la Louisiane et Lawrence M. Krauss de la Case Western Reserve University ont également été vaines.

Les créationnistes rétorquent que la communauté scientifique bornée rejette leurs argumentations. Pourtant selon les éditeurs de Nature, Science et d’autres grandes revues internationales, très peu de manuscrits créationnistes leurs sont soumis. Certains auteurs partisans du créationnisme ont déjà publié des articles dans des revues sérieuses. Ces papiers cependant, attaquent rarement les théories évolutives ; au mieux, ils identifient certains problèmes ardus non résolus (ce que personne ne conteste par ailleurs). En bref, les créationnistes ne donnent pas au monde scientifique de bonnes raisons de les prendre au sérieux.

5. Les désaccords au sein des biologistes montrent le peu de solidité des supports de l’évolution.

Les débats autour de l’évolution sont passionnés : comment se déroule la spéciation, quels sont les taux de changements évolutifs, quelles sont les relations ancestrales entres oiseaux et dinosaures, Neandertal était-il une espèce différente de l’homme moderne, etc. Ces différends sont ceux que l’on retrouve dans toutes les autres branches de la science. L’évolution est n’en est pas pour autant moins considérée en biologie comme un fait et un principe universel. Malheureusement, des créationnistes malhonnêtes témoignent d’une certaine volonté à considérer les scientifiques en dehors du contexte de leurs observations et à déformer leurs désaccords.

Quiconque un tant soit peu familier avec les travaux du paléontologue Stephen Jay Gould de l’Université de Harvard sait que, outre sa collaboration au modèle des équilibres ponctués, Gould a été l’un des défenseurs les plus éloquents et unificateurs de l’évolution. Les équilibres ponctués expliquent les observations dans les gisements fossiles en suggérant que la plupart des changements évolutifs se produisent au cours de brefs intervalles géologiques, pouvant néanmoins s’élever à plusieurs des centaines de générations. Malgré cela, les créationnistes prennent plaisir à disséquer la volumineuse prose de Gould, pour faire sonner certaines de ses phrases comme dubitatives au sujet de l’évolution, et ils présentent les équilibres ponctués comme si cela permettait à de nouvelles espèces d’apparaître en l’espace d’une nuit, ou de faire naître des oiseaux d’œufs reptiliens…

Confronté(e) à une citation d’une autorité scientifique, insistez pour replacer la phrase dans son contexte et presque systématiquement l’attaque se révèlera illusoire.

6. Si les hommes descendent des singes, pourquoi il y a-t-il encore des singes ?

Cet argument étonnamment courant reflète plusieurs niveaux de mécompréhension de la théorie de l’évolution. La première erreur est que l’évolution n’enseigne pas que les hommes descendent des singes; ils ont en revanche un ancêtre commun.L’erreur la plus profonde est que cette objection revient à demander : « Si les enfants descendent des adultes, pourquoi il y a-t-il toujours des adultes ? ». Les nouvelles espèces évoluent à partir d’espèces déjà établies quand des populations deviennent isolées (et pas nécéssairement géographiquement, NdT) de la population initiale et ont acquis suffisamment de caractères distincts pour le demeurer. L’espèce parente peut survivre indéfiniment ou s’éteindre (et les deux mécanismes en sont complètement disjoints, NdT).

7. L’évolution ne peut pas expliquer comment la vie est apparue sur terre.

L’origine de la vie reste bel et bien un mystère, mais les biochimistes nous ont montré comment des acides nucléiques, des acides aminés et d’autres éléments constitutifs de la vie ont pu apparaître et s’organiser en entités capables de se maintenir et de se répliquer, jetant les bases de la biochimie cellulaire. L’astrophysique laisse par ailleurs entendre que quantité de ces composés pourraient être originaires de l’espace secondairement parvenus sur terre via les météorites, un scénario qui peut résoudre le problème de l’apparition de ces composés dans les conditions régnant alors sur notre jeune planète (ce qui ne veut pas dire que leur synthèse sur terre soit impossible !, NdT).

Les créationnistes essaient parfois d’invalider l’ensemble de l’évolution en pointant l’incapacité actuelle de la science à expliquer l’origine de la vie (ce qui n’est par ailleurs pas l’objet de l’évolution). Mais, même si la vie sur terre s’est révélé avoir une origine non-évolutive (par exemple, si des extraterrestres avaient introduit les premières cellules), depuis lors l’évolution serait vigoureusement confirmée par d’innombrables études de micro- et macro-évolution.

8. Mathématiquement, il est inconcevable qu’une entité complexe, qu’une protéine, et a fortiori une cellule vivante ou un être humain, ait pu apparaitre par hasard.

Le hasard joue un rôle dans l’évolution (par exemple, dans les mutations aléatoires qui peuvent donner lieu à de nouveaux traits de caractère), mais l’évolution ne dépend pas que de l’aléatoire dans la création d’organismes, de protéines ou d’autres entités. Bien au contraire : la sélection naturelle, le principal mécanisme d’évolution, sélectionne des changements particuliers (et non aléatoires) en préservant les caractères « souhaitables »(=adaptatifs) et en éliminant les caractères « indésirables » (=non adaptatifs). Aussi longtemps que les pressions de sélection restent constantes, la sélection naturelle peut conduire l’évolution dans la même direction et produire des structures complexes en un temps étonnamment court.

À titre d’analogie, examinons la séquence de 13 lettres TOBEORNOTTOBE et imaginons des millions de singes tapant à la machine (dans une séquence de lettres aléatoires). Ces hypothétiques millions de singes, tapant chacun une phrase par seconde, pourraient attendre des dizaines de milliers d’années pour que l’un d’eux trouve la séquence TOBEORNOTTOBE parmi les 2613 séquences possibles de cette longueur. Mais, dans les années 1980, Richard Hardison de Glendale Collège a écrit un programme informatique générant aléatoirement des phrases tout en préservant les positions des lettres individuelles qui se trouvait être placées correctement. En moyenne, le programme a de nouveau créé l’expression en seulement 336 itérations, soit moins de 90 secondes. Encore plus étonnant, on pourrait reconstruire toute la pièce de Shakespeare (dont est issue To be or not to be…, NdT) en seulement quatre jours et demi avec ce programme.

 

9. La deuxième loi de la thermodynamique indique que le désordre des systèmes doit devenir de plus en plus grand dans le temps. Les cellules vivantes ne pourraient donc pas avoir évolué à partir de matière inerte et la pluricellularité à partir d’organismes unicellulaires.

Cet argument découle d’une mauvaise compréhension de la deuxième loi. Si elle était valide, la formation des cristaux et des flocons de neige seraient également thermodynamiquement impossibles, parce qu’eux aussi sont des structures complexes qui se forment spontanément d’entités désordonnées.

La deuxième loi stipule effectivement que l’entropie totale d’un système fermé (un système d’où aucune énergie ou matière n’entre ou ne sort) ne peut pas diminuer. L’entropie est une notion physique souvent définie comme la quantité de désordre, mais en réalité, elle diffère sensiblement de l’utilisation langagière du mot.
Plus important, cependant, la deuxième loi autorise l’entropie de certaines parties d’un système à décroître, si d’autres augmentent. Ainsi, notre planète dans son ensemble peut évoluer vers un niveau d’ordre plus élevé parce que le flux énergétique solaire, associé à sa fusion nucléaire, rééquilibre (et même largement) la balance. Les organismes peuvent diminuer leur entropie en consommant d’autres formes de vie et des matériaux inorganiques. (La deuxième loi n’est violée que si l’on fixe arbitrairement les limites d’un système à une des sous-parties au lieu de le considérer dans son ensemble, NdT).

10. Les mutations sont indispensables à la théorie de l’évolution, mais les mutations ne peuvent qu’éliminer les traits. Elles ne peuvent pas produire de nouvelles fonctionnalités.

Au contraire, la biologie a répertorié de nombreux traits produits par des mutations ponctuelles (modifications en des positions précises de l’ADN des organismes), comme par exemple les résistances bactériennes.

Les mutations advenant dans les gènes Hox, famille de gènes régulant le développement, chez les animaux, peuvent également avoir des effets complexes. Les gènes Hox établissent où les jambes, les ailes, les antennes et les segments corporels doivent se mettre en place, lors du développement. Chez les drosophiles, par exemple, la mutation appelé Antennapedia entraîne le développement d’une paire de patte surnuméraire en lieu et place des antennes. Cette paire de patte n’est pas fonctionnelle, mais ce mécanisme prouve que des mutations génétiques ponctuelles peuvent produire des structures complexes, très différentes, créant une variabilité sur laquelle la sélection naturelle peut avoir prise.

En outre, la biologie moléculaire a découvert des mécanismes de changement génétique qui vont au-delà des mutations, élargissant la façon dont ces nouveaux traits peuvent apparaître. Des modules fonctionnels au sein des gènes peuvent être raccordés ensemble de façon nouvelle. Des ensembles entiers de gènes peuvent être accidentellement dupliqués dans le génome d’un organisme, et ces doublons sont donc libres de muter en de nouveaux gènes, de nouvelles fonctions. Les comparaisons de séquences d’ADN provenant d’une grande variété d’organismes indiquent que c’est entres autres exemples, la façon dont la famille des globines, protéines sanguines, a évolué au fil des millions d’années.

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site

×