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Saint Sépulchre Histoire !

 

            Description du Saint-Sépulcre [modifier]

Plan
Une foule de pèlerins qui s'engouffre dans l'entrée principale, 1898
La Pierre de l'Onction, On pense que c'est l'endroit où le corps de Jésus fut préparé avant son ensevelissement. C'est le lieu de la 13e station de la Croix
Messe catholique devant le tombeau du Christ

L'entrée de l'église est une simple porte située au niveau du transept sud. Ce chemin d’accès étroit pour une si grande structure s’est avéré être parfois dangereux. En effet, à l’occasion d’un incendie qui éclata en 1840, une douzaine de pèlerins fut piétinée à mort. En 1999 les différentes communautés se mirent d’accord pour installer une nouvelle porte de sortie dans l'église, mais il n'y eu jamais de rapport effectué pour la réalisation de cette dernière. À l’heure actuelle, le Saint-Sépulcre se divise en cinq grandes sections: le Golgotha, la Tombe, la Basilique, le Corridor et la Crypte de la Croix. Six occupants se le partagent : les Catholiques latins, les Grecs orthodoxes, les Arméniens Apostoliques, les Syriens, les Coptes et les Ethiopiens À l’intérieur, proche de l’entrée, se trouve la Pierre de l’Onction dont on pense que c’est l’endroit où le corps de Jésus fut préparé avant d’être inhumé ;

La Rotonde d’Anastasis se trouve sur la gauche de l’entrée du Saint-Sépulcre juste en dessous du plus grands des deux dômes de l'église. Située au-dessus de la tombe de Jésus, la Rotonde est formée de 18 piliers ronds en marbre, qui supportent le dôme. Les piliers sont emprisonnés dans de larges blocs carrés pour résister aux séismes. Le diamètre de la Rotonde est de 20,9 m et la coupole culmine à 21,5 m du sol. En son centre se trouve l'Édicule du Saint-Sépulcre qui abrite la Tombe de Jésus incluant la Chapelle de l’Ange (de la Résurrection).

Le statu quo donne des droits aux Orthodoxes, aux catholiques ainsi qu’à l’Églises Apostolique arménienne à l'intérieur du tombeau. Les trois communautés peuvent y célébrer la Divine Liturgie ou la Messe tous les jours.

Il est aussi utilisé dans le cadre d'autres cérémonies pour des occasions spéciales, notamment la cérémonie du Samedi saint ou bien encore la cérémonie orthodoxe du feu sacré célébrée par le Patriarche Orthodoxe grec de Jérusalem.

Une chapelle copte, sur le bas-côté occidental de l'édicule et protégée par un treillage en fer, abrite un fragment de pierre demi-circulaire taillé dans un ancien monument visible sous l’autel. L’autel est utilisé par les coptes orthodoxes.

Derrière la Rotonde se trouve une chapelle taillée très irrégulièrement à la main et qui devait probablement être le tombeau de Joseph d'Arimathie. C’est dans cette chapelle que les Orthodoxes Syriens célèbrent leur liturgie chaque dimanche.

À la droite du sépulcre, sur la partie sud-est de la Rotonde on peut voir la Chapelle de l'Apparition réservée aux catholiques.

Un des autels du Calvaire.

L’arche byzantine relie la Rotonde, construction du VIe siècle, à l’ouest et l’église croisée, du XIIe siècle, à l’est. Sur le côté est, face à la Rotonde, se trouve l'église des Croisés qui constitue l'autel principal de l'église ; aujourd'hui il correspond au catholicon grec orthodoxe.

Dans l’église Sainte-Hélène, des piliers du VIIe siècle supportent le second dôme plus petit. La coupole fut restaurée par les Croisés.

L’abside de l’église, orientée vers l’est, fut restaurée en 1850, puis rénovée à nouveau dans les années 1980. Le centre de l’église est marqué d’une pierre ronde, qui représente l’Omphalos Mundi, le nombril du monde pour les Chrétiens, de la même manière que le Rocher de la Fondation sur le Mont du Temple symbolise le centre du monde pour les Juifs.

À l'est on peut voir un grand iconostase qui délimite le sanctuaire Orthodoxe grec et qui était auparavant le trône Patriarcal ainsi que le trône pour les célébrations épiscopales.

Sur le côté sud de l'autel, on accède, via le de déambulatoire, à un escalier dont les marches sont recouvertes de plaques de marbre pour éviter les dégradations et qui mène à la Chapelle du Calvaire, (ou du Golgotha). On pense que c’est le lieu de la crucifixion de Jésus. C’est la partie la plus luxueusement décorée de l'église.

L'autel principal appartient aux Orthodoxes grecs et les catholiques ont un autel juste à côté. A l'est, dans le déambulatoire il y a un escalier qui descend à la Chapelle Sainte-Hélène et qui appartient aux Arméniens. De là, treize marches conduisent à une chapelle croisée, la Chapelle de la Découverte de la Croix, qui est la cave dans laquelle la Croix de Jésus et celles des deux larrons furent retrouvées.

Notons que la partie sud, se divise en plusieurs parties : les portails principaux, le dôme du Golgotha et le clocher. Les portails principaux sont réhaussés d’archivoltes sculptées de feuilles d’acanthe et de médaillons. A droite des portails, le dôme du Golgotha surmonte les deux étages du bâtiment. A gauche des portails, les six étages originels du clocher sont aujourd'hui au nombre de quatre.On y vénère St-Sépulcre et le christ.

Authenticité du lieu [modifier]

Entrée du tombeau du Christ, église du Saint-Sépulcre
La tombe du Christ, église du Saint-Sépulcre
Graffiti trouvé suite à des excavations, Chapelle dédiée à Saint Vartan, Saint-Sépulcre
Jardin de la Tombe, Jérusalem Est
La tombe du jardin (extérieur)
La tombe du jardin (intérieur)

Depuis le début de sa construction en 335, l'église du Saint-Sépulcre a toujours été vénérée comme le lieu authentique de la crucifixion et de l’inhumation de Jésus.

Comme il a déjà été évoqué précédemment, autant Eusèbe de Césarée que Socrate le Scolastique évoquent le tombeau de Jésus comme étant le lieu originel de vénération de la communauté chrétienne à Jérusalem. La communauté s’est toujours rappelée du lieu même lorsque le site fut recouvert par le temple d'Hadrien.

Eusèbe de Césarée insiste en particulier sur la découverte du tombeau "Il est offert à tous ceux qui viennent pour en être les témoins visuels, une preuve claire et visible du miracle dont ce lieu a été la scène" Vie de Constantin, Chapitre XXVIII.

L'archéologue Martin Biddle de l’Université d'Oxford a avancé une théorie selon laquelle l’expression "preuve claire et visible" pouvait être liée au graffiti "c'est le Tombeau du Christ", inscrit dans la roche par des pèlerins chrétiens avant la construction du temple romain.

Des graffiti anciens semblables sont toujours visibles dans les Catacombes de Rome ; ils indiquent notamment les tombeaux de saints particulièrement vénérés.

Au XIXe siècle, un certain nombre d'érudits ont contesté le fait que le Saint-Sépulcre puisse être le site réel de la crucifixion de Jésus et de son inhumation. Ils soutinrent que l'église se situant à l'intérieur des murailles ne pouvait être le lieu de ces événements que les textes bibliques (par ex. He 13,12) placent à l'extérieur des murs.

Le matin après son arrivée à Jérusalem en 1883, le général Charles Gordon identifia un tombeau dans une paroi rocheuse d’une région cultivée, à l'extérieur des murs. Il le considéra comme le site le plus probable de l'ensevelissement de Jésus. Il suggéra ainsi le jardin de la Tombe, situé au nord du Saint Sépulcre dans les environs de la Porte de Damas et datant de la période de l'Empire byzantin. Cela correspondrait à la description de Jean (19:41) : "Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et dans ce jardin un tombeau neuf". Cette hypothèse est aujourd'hui écartée.

Dans le jardin, on peut trouver un rocher escarpé qui contient deux grandes cavités qui ressemblent étrangement à des yeux de tête de mort.

Ce lieu est habituellement appelé le jardin de la Tombe afin de le distinguer du Saint-Sépulcre. Il reste toujours un lieu de pèlerinage (habituellement pour les protestants) pour ceux qui doutent de l'authenticité de l'Anastasis et/ou bien pour ceux qui n'ont pas la permission de se recueillir dans l'église.

Pourtant, il a été depuis prouvé que le site de l'église du Saint-Sépulcre était bien effectivement situé à l'extérieur des murailles au moment de la crucifixion.

L'archéologie démontre que la ville a connu trois extensions au « nord ». Elles ont donné lieu à autant de remparts successifs. Ces enceintes étaient encore visibles en l'an 70 de notre ère. Flavius Josèphe en témoigne et les décrit avec précision. Le premier rempart fut construit par le roi Ezéchias, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C.. Le second a été construit par les Asmonéens dans la deuxième moitié du IIe siècle av. J.-C..

La troisième muraille a été étendues par Hérode Agrippa Ier en 4144 et entoura seulement le site du Saint-Sépulcre, alors qu’à la même époque le jardin environnant évoqué dans la Bible auraient dû y être intégré aussi. Ainsi le Saint-Sépulcre se trouvait bien à l'extérieur des remparts, au temps de Jésus.

L'archéologie confirme cette théorie depuis assez longtemps : le Saint-Sépulcre était bien à l'extérieur des premier et deuxième remparts. Son secteur était le lieu d'exploitation de carrières depuis le VIIIe siècle av. J.-C. et fournissait la pierre pour bâtir Jérusalem. On extrayait les blocs de pierre par paliers. Dans les parties abandonnées des gisement d'exploitation, on creusait des tombeaux. Ces données archéologiques correspondent aux témoignages des Évangiles.

Il convient de citer l’universitaire israélien Dan Bahat, ancien Archéologue de la ville de Jérusalem : « Nous ne pouvons pas être absolument certains que le site de l'église du Saint-Sépulcre est bien le site de la tombe de Jésus, mais nous n'avons aucun autre lieu qui puisse affirmer des arguments contraires de poids et nous n'avons vraiment aucune raison de rejeter l'authenticité de l’endroit. » (Bahat, 1986)

Répliques du Saint-Sépulcre [modifier]

Il existe trois répliques du Saint-Sépulcre de Jérusalem, l'une aux États-Unis, à Washington, l'autre en France, à Angers, la dernière en Allemagne à Görlitz

 

 

 

 

 

 

 

 

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